Vains dieux, on a vingt ans !!! n° 8

8e épisode : « Vive Bouchon »

Résumé des épisodes précédents : La compagnie Les Uns, les Unes fête ses 20 ans du 24 au 27 septembre 2015 à Serémange-Erzange. Il y aura du théâtre, de la chanson, des lectures, de la poésie, des nouveautés, des reprises, une exposition, du cinéma… Du rire et de l’émotion…

VIVE BOUCHON Crédit Marc Putton

Quatrième saison déjà pour cette pièce… Un succès qui ne se dément pas. Jouée une trentaine de fois à travers la Lorraine, et jusqu’en Belgique… Si je compte les répétitions, j’ai dû voir le spectacle une bonne centaine de fois et je ris encore. Cette équipe-là me fait hurler. Je devrais avoir l’habitude. Pour certains d’entre eux, ça fait plus de 50 ans que ça dure. Connivence, ça s’appelle. Une connivence qui fonctionne même si vous n’avez découvert nos énergumènes que depuis cinq minutes. Parce qu’ils ont gardé l’évidence de l’enfance, celle du jeu par lequel nous sommes toutes et tous passés.
Je les dénonce. Ils s’appellent : Marie-Noëlle Putton, Patrick Roeser, Jean-Robert Wally Wahl, Frédéric Dussin. Ils sont fous !
Je dis ça je ne dis rien mais si vous n’avez pas encore vu, c’est le moment…
Si vous avez déjà assisté à une représentation, il n’est pas interdit de revenir, parce qu’on ne voit jamais tout la première fois. A cause des larmes déjà mais pas seulement. Du moins, c’est que m’ont rapporté ceux qui sont venus à plusieurs reprises. Ça foisonne de petits détails, de trouvailles, de rebondissements… Je ne suis pas mécontent. Voilà pour l’autosatisfaction.
En outre, c’est la seule pièce qu’on nous a demandé de rejouer au même endroit à quelques mois d’intervalle. Des signes qui ne trompent pas.
Si vous n’avez pas encore vu, vous savez donc ce qui vous reste à faire, je n’insiste pas… Mais bon… Ce serait stupide de manquer…
Je ne vous résume pas la pièce, c’est sur le site et sur la plaquette.
Avec le recul, et si je veux me livrer à une analyse en profondeur, je pourrais même dire que « Vive Bouchon » c’est un peu le symbole de l’ADN de la Compagnie. Et je le prouve. Petit coup d’œil dans le microscope. Que découvre-t-on ? Du rire, un fond social, du burlesque (Laurel et Hardy pas loin), des comédiens qui s’amusent parce que l’amitié transpire à chaque réplique… Trois des quatre protagonistes font partie de la troupe depuis le début et si on rajoute Didier-Canard aux lumières et votre serviteur à la mise en scène, c’est quasiment l’histoire de la Compagnie qui officie sur le plateau…
Voilà le menu qu’on vous sert. Sur un plateau of course…
Ce sera dimanche 27 septembre au théâtre municipal de Serémange-Erzange à 17 h.

À suivre…

Roland Marcuola